Henry Chavancy : « Il faut la fermer, accepter les critiques et travailler dur » après la défaite face à Castres

Malgré une entrée en jeu marquée par un essai personnel, Henry Chavancy n’a pas pu sauver le Racing 92, défait à domicile par Castres (20-27). Le centre historique du club francilien a partagé son amertume et son analyse après ce revers, qui éloigne encore davantage les ambitions de qualification de son équipe.

Un match charnière raté

« C’est une énorme déception parce qu’on savait que c’était un match charnière pour recoller. On prend zéro point à la maison, donc les places qualificatives s’éloignent », confie Chavancy. Une déclaration à la hauteur d’une frustration palpable : cette défaite laisse le Racing à dix longueurs du Top 6, avec une inquiétante proximité avec la 14e place.

Le joueur reste lucide sur la situation : « On n’a pas saisi l’opportunité de raccrocher le wagon. C’est un championnat long, et il ne faut jamais lâcher. Mais là, on est plus proches de la 14e place que de la 6e, et on le sait. »

Un Racing en manque de confiance

Le Racing a affiché un visage inquiétant durant la première heure de jeu, où Castres menait 6-27 à la 60e minute. Une performance que Chavancy attribue à un manque de confiance général : « C’était un match important pour nous, et on a ressenti cette tension. Castres a scoré rapidement et on a baissé la tête. On peut retenir la réaction, mais elle ne sert à rien. »

Cependant, l’état d’esprit du groupe reste combatif selon le joueur : « On est un groupe en manque de confiance, mais je connais bien mes coéquipiers et le staff. Ce dont je suis sûr, c’est qu’on est tous dans le même bateau et qu’on rame tous dans le même sens. On doit continuer à se battre parce que ça va devenir dangereux et inquiétant, même si ça l’est déjà. »

Retrouver le respect des adversaires

Les mauvais résultats à domicile – trois défaites et un nul – posent également la question du statut du Racing 92 aux yeux de ses adversaires. « Si j’étais les équipes adverses, je viendrais pour gagner. À nous de regagner leur respect », souligne Chavancy.

Avec un championnat encore long, le joueur appelle à l’humilité et au travail : « Parfois, il faut juste la fermer, baisser la tête, accepter les critiques et travailler dur. » Un discours qui reflète l’état d’urgence du club, désormais sous pression pour inverser une dynamique négative.

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