L’USAP s’est offert un bol d’air précieux en battant l’Aviron Bayonnais 16-11 ce samedi à Aimé Giral. Une victoire importante mais arrachée au terme d’un match particulièrement haché, comme l’a reconnu David Marty, l’entraîneur perpignanais. Si le contenu n’a pas brillé, ce succès permet aux Catalans de souffler un peu sur le plan comptable avant une coupure bienvenue.
« Pas du grand rugby, mais quatre points essentiels »
Pour David Marty, la priorité était de gagner, peu importe la manière. « La victoire est très importante. Il faut savoir gagner ces matches même s’ils ne sont pas jolis. On ne s’est pas désunis. Mais c’est compliqué en termes de contenu. […] Ce n’était pas du grand rugby, ça c’est sûr ! », a-t-il déclaré après le match.
L’entraîneur catalan a souligné la pression pesant sur son groupe avant ce rendez-vous, jugé comme un match « tournant » de la saison. Cette tension s’est ressentie sur le terrain, avec des maladresses techniques, notamment sur les réceptions de coups d’envoi qui ont souvent remis l’USAP sous pression. Malgré tout, l’équipe a fait preuve de solidité en défense pour contenir des Bayonnais entreprenants mais inefficaces.
Une histoire d’avants
Jeronimo de la Fuente, capitaine et centre de l’USAP, a lui aussi insisté sur l’importance de cette victoire : « C’est important de gagner ce match. Ça fait du bien. On aurait pu gagner en jouant un peu mieux… Mais ce match, c’était une histoire d’avants, les nôtres nous ont fait gagner. »
La performance du pack catalan a été décisive dans ce duel. Avec deux mêlées solides face à un pack bayonnais réputé, les avants de Perpignan ont donné le ton et permis à l’équipe de rester dans le match malgré un contenu offensif encore perfectible.
Une victoire pour récompenser le travail
Adrien Warion, deuxième-ligne perpignanais, a salué l’état d’esprit de l’équipe : « Ça a été un gros combat… Les Bayonnais, c’est leur marque de fabrique, mais on a su répondre, même si on a fait trop de fautes. La victoire est là, c’est bien, elle est importante pour se payer sur le travail qu’on fait. […] Comptablement, ça fait du bien, on remonte. »
Si Perpignan doit encore progresser, notamment en réduisant son indiscipline et en affinant son jeu offensif, cette victoire tombe à pic pour relancer la dynamique. Avec dix jours de repos avant la reprise, l’USAP a désormais l’occasion de recharger les batteries et de repartir avec de nouvelles ambitions pour la suite de la saison.