Le Stade Toulousain a signé une victoire maîtrisée (41-9) face à des Catalans combatifs, mais diminués. Réduits à 14 dès la 25ᵉ minute après un carton rouge infligé à Akato Fakatika, les hommes de Franck Azéma ont résisté jusqu’à la 46ᵉ minute (15-9). Mais en seconde période, les Toulousains ont appuyé sur l’accélérateur pour s’assurer un bonus offensif, fidèle à leur réputation à Ernest-Wallon.

Une première mi-temps accrochée

Malgré une entame idéale pour Toulouse avec un essai de Jack Willis dès la 6ᵉ minute (5-3), les Perpignanais ne se sont pas laissés impressionner. Grâce à une mêlée performante, Antoine Aucagne ouvrait le score au pied avant que Clément Vergé n’aggrave l’écart en inscrivant un essai après un ballon récupéré par Romain Ntamack (12-3, 10ᵉ).

Les Catalans, pourtant réduits à 14 suite à l’expulsion de Fakatika pour un déblayage illicite, sont restés dans la partie. Gabin Kertchmann, tout juste entré en jeu, ramenait l’USAP à trois petits points (12-9, 32ᵉ), profitant de l’indiscipline toulousaine avec le carton jaune de Dorian Aldegheri. Malgré des approximations, les visiteurs montraient un visage conquérant, laissant planer le doute à la pause.

Toulouse passe la seconde

Le retour des vestiaires fut synonyme de bascule dans la rencontre. Paul Graou profitait d’un franchissement incisif de Pierre-Louis Barassi pour creuser l’écart (22-9, 46ᵉ). Peu après, Clément Vergé inscrivait un doublé après une superbe action collective (29-9, 55ᵉ).

Dans une fin de match marquée par une gestion toulousaine quasi-parfaite, Guillaume Cramont (70ᵉ) et Théo Ntamack (76ᵉ) ajoutaient leur pierre à l’édifice, concluant des mouvements fluides entre avants et trois-quarts. Toulouse s’offrait ainsi une victoire bonifiée, renforçant sa place de leader du Top 14.

Une victoire malgré les absences

Malgré l’absence de plusieurs cadres en raison des tests internationaux d’automne, les Toulousains ont montré l’étendue de leur profondeur de banc et leur capacité à s’adapter. Le coach Ugo Mola, contraint de rajeunir son effectif, a pu constater que son groupe restait compétitif en toutes circonstances.

L’USAP, courageuse mais dépassée

De leur côté, les Catalans ont dû composer avec une infériorité numérique précoce et une cascade d’absences. Si leur détermination en première mi-temps a laissé entrevoir des possibilités, les choix stratégiques hasardeux et les manquements défensifs ont finalement pesé lourd.

Le rendez-vous crucial face à Toulon, samedi prochain à Aimé-Giral, s’annonce décisif pour relancer la dynamique perpignanaise.