Top 14. Dans la course effrénée de ce championnat, où chaque match peut tout changer dans le classement, l’USAP se trouve à neuf points du barrage, mais n’a que neuf points d’avance sur Oyonnax, en zone de relégation. Après seize journées, toutes les équipes restent en lice pour une place en phase finale.

Le Top 14 a déjà disputé près des deux tiers de sa saison, mais le suspense reste entier quant aux qualifications. Avec une compétition extrêmement ouverte, compétitive et homogène, le championnat français est un véritable psychodrame. Deux victoires d’affilée suscitent les rêves, tandis que deux défaites provoquent la crise. L’USAP a réalisé l’exploit de sortir de la dernière place, synonyme de relégation, occupée lors des premières journées.

La période de la Coupe du monde a eu des conséquences sur le début de saison de l’équipe catalane, avec quatre défaites d’affilée laissant craindre le pire pour les joueurs de Franck Azéma. « L’USAP paie le prix de son mauvais départ », analyse Bernard Goutta, ancien capitaine actuellement en vacances à Font-Romeu. Mais en retrouvant ses internationaux et en améliorant sa compétitivité, l’équipe a réussi à s’éloigner de la zone rouge.

Malgré tout, viser les sommets semble compliqué pour l’USAP, selon Goutta. Les défaites sans bonus défensif pèsent lourd, surtout face à des concurrents directs comme Montpellier, Bayonne ou Lyon. Selon Pierre Berbizier, le Top 14 est devenu plus équilibré, mais l’accent est mis sur le recrutement étranger des clubs. Il souligne également l’importance pour Perpignan de rester fidèle à son identité et de s’appuyer sur ses valeurs pour continuer sa lutte pour le maintien.

Le Racing 92 et La Rochelle ont pu constater que ces valeurs étaient toujours d’actualité.

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