Le puissant pilier géorgien de l’USAP fera son retour à Aimé-Giral après trois mois d’absence ce samedi à 17h. Prêt et en pleine forme, il retrouve le terrain catalan pour un match qui s’annonce intense, face à La Rochelle, où la conquête sera la clé.

De retour à Aimé-Giral après avoir joué son dernier match en tant que titulaire contre Montpellier le 18 novembre, cela vous a-t-il manqué ?

Oui. Cette saison a été marquée par un peu de malchance pour moi. J’ai été blessé en début de saison, puis j’ai eu des problèmes de cervicales et un petit souci au mollet à soigner. J’ai pris le temps de me soigner pour les deux et finalement je suis de retour. Je suis content.

Comment vous sentez-vous maintenant ?

Bien. Je suis content et heureux de retrouver mes coéquipiers. Cela fait du bien de ne plus être enfermé en salle. J’en avais assez.

Un nouveau gros match vous attend ce samedi à 17h contre La Rochelle…

Comme chaque week-end pour nous, surtout à domicile, contre une équipe solide comme La Rochelle, championne d’Europe en titre. La pression monte mais c’est une bonne pression. Le rendez-vous est fixé pour samedi.

Le pack de La Rochelle est très solide, cette équipe s’appuie beaucoup dessus. À quoi vous attendez-vous comme confrontation ?

Ce sera un combat intense, que ce soit en mêlée fermée ou dans le jeu. Ils sont très costauds et s’appuient sur leur pack. Nous savons que cela ne sera pas facile. Nous devons être conscients de l’adversaire que nous affrontons.

Posolo Tuilagi n’est pas là (avec le XV de France), So’otala Fa’aso’o non plus (blessé aux ischios), comment allez-vous compenser leur absence ?

Je ne pense pas que nous manquons de puissance. Posolo est Posolo, c’est vrai, nous le connaissons tous (rires). Mais nous avons Mathieu (Tanguy) qui est là pour nous soutenir. Je pense que nous sommes bien équipés.

Préparez-vous différemment ce genre de match contre des équipes avec des packs surpuissants contre lesquels il est difficile de lutter ?

Chaque week-end est différent, chaque équipe a sa stratégie, et les entraîneurs cherchent la meilleure stratégie pour contrer les forces adverses. C’est ce que nous voyons lors des séances vidéo.

Pensez-vous que La Rochelle arrivera revancharde après ses derniers résultats (défaite contre Lyon 28-17) ?

Il est probable qu’ils arrivent énervés. Pour une équipe comme La Rochelle, il est important de rebondir après une défaite et d’avoir un esprit de revanche en venant ici. Nous nous y attendons.

À domicile, vous parvenez à trouver cette énergie supplémentaire qui vous permet d’enchainer les victoires (cinq consécutives)…

Oui, c’est visible et cela nous correspond. Le public nous renforce. Cela nous aide à affronter une équipe aussi solide. Quand le public chante et nous motive, c’est un plus indéniable. Nous le ressentons sur le terrain. Il nous reste onze matchs, que ce soit à domicile ou à l’extérieur, et nous devrons batailler partout.

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