De retour à l’USAP après avoir annoncé son retrait de la sélection, Tommaso Allan va enfiler à nouveau le maillot sang et or pour le déplacement à Paris ce samedi à 17h. L’Italien devrait jouer à l’ouverture, poste qu’il n’a que rarement occupé depuis le début de la saison.

C’est un match de taille qui se présente à Paris ce samedi…

En effet, nous affrontons la première équipe du championnat. Ils ont une défense solide et jouent beaucoup au pied. Nous avons établi un plan pour nous rendre là-bas et livrer une bataille acharnée. Ce ne sera peut-être pas un match spectaculaire, mais c’est ainsi qu’il faut jouer à l’extérieur. En faisant les choses simples et correctement, on peut tout de même prendre du plaisir. Nous devons travailler sur notre défense et mettre cette équipe sous pression. Ce sera difficile, mais nous avons une équipe solide pour ce match, ce qui peut nous mettre en avance.

Parlez-vous d’une bataille. Qu’entendez-vous par là ?

Ils ont une bonne défense, donc nous devrons être agressifs avec le ballon. Tout en essayant de les mettre sous pression grâce à notre jeu au pied. Avec notre défense, nous devrons monter fort pour stopper leurs joueurs dangereux. Il faudra vraiment mettre la pression sur eux avec nos avants pour progresser en attaque. Comme je le disais, ce ne sera peut-être pas le meilleur match à regarder. Mais bon…

Ce sera intéressant de voir ce que cela donnera samedi.

Y a-t-il une revanche par rapport au match aller ? Rappelons que le Stade Français vous avait battus 7-29 pour le début de la saison à Aimé-Giral…

Non, nous n’en avons pas parlé. Nous avons seulement parlé du match à venir. Notre équipe est différente de celle qui a commencé le championnat. Nous avons gagné beaucoup de confiance. Maintenant, nous jouons bien. Donc non, nous n’avons pas parlé de revanche ou de choses comme ça. Nous ne pensons qu’à nous, au jeu que nous pouvons produire. Nous avons bien travaillé cette semaine, nous avons encore fait du bon boulot ce jeudi. Ce sera intéressant de voir ce que cela donnera samedi.

Vous n’étiez pas là, mais vos coéquipiers ont livré un excellent match contre le Racing 92 il y a deux semaines. La dynamique est plutôt bonne, ce serait bien de la conserver…

Je n’ai pas pu voir le match, car j’étais en train de jouer contre l’Angleterre. J’étais un peu déçu du résultat contre les Anglais, puis j’ai regardé le résultat de l’USAP, et cela m’a tout de suite rendu heureux. J’étais très content, car c’est un très bon résultat pour nous. Ensuite, il y a eu les autres matches qui se sont joués en notre faveur (défaites de Lyon, Montpellier et Oyonnax). La saison est encore longue. Nous sommes dans une phase importante, notamment avec deux gros matches ici (contre La Rochelle et Toulouse).

Après votre annonce, comment vous sentez-vous maintenant ?

C’était difficile d’avoir cette décision en tête. Ce n’était pas facile. Mais maintenant, je ne pense qu’au match de samedi, à donner le meilleur de moi-même pour l’USAP. Je me sens mieux mentalement d’être ici avec ma famille. J’ai très envie d’être sur le terrain à Paris.

Face au Stade Français, vous serez aligné à l’ouverture. Avez-vous une préférence entre le poste de numéro 10 et celui de numéro 15 ?

J’ai envie de jouer en numéro 10 (il sourit). Mais comme je le dis toujours, je suis à la disposition de l’équipe. Je veux aider l’équipe du mieux possible, que ce soit en numéro 10, en numéro 15, en demi de mêlée, ou même en talonneur (rires)… Mon père et mon oncle étaient talonneurs ! Pour moi, jouer en numéro 10 ou en numéro 15 ne change pas grand-chose. Mais ce sera un grand plaisir de jouer en numéro 10 samedi, surtout avec un pack solide comme celui que nous avons. Et si cela se passe comme à Castres…

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