Le troisième ligne de l’USAP retrouve le groupe catalan avec l’envie de réaliser un grand match face au Racing 92, ce samedi (15 h). De toute façon, selon lui, les sang et or ont déjà grillé tous leurs jokers et doivent être plus consistants pour cesser de donner des cadeaux à leurs adversaires.
C’est un gros match qui vous attend ce samedi (15 h), à Aimé-Giral, face au leader, le Racing 92. Comme tous les matches qui nous restent. Avec le début de saison que nous avons fait, on a vite brûlé nos cartes joker et on sait très bien qu’on n’en aura plus. Compte tenu aussi du contexte du Top 14, avec un championnat cette année encore plus serré, ça laisse moins de marge de manoeuvre. On n’a pas le droit à l’erreur. Et je ne parle pas seulement de l’équipe que l’on va recevoir ce week-end. C’est le cas, que ce soit contre les premiers, les dixièmes ou les derniers.
Comment avez-vous analysé ce match perdu à Lyon (36-24), le week-end dernier ?
On est très vite passé sur le match du Racing. On a fait un bref retour sur ce match pour voir ce qui n’a pas fonctionné, et il y a eu pas mal de petites erreurs qui ont fait que Lyon s’est mis rapidement à l’abri. Il y a eu ce sentiment d’avoir donné le match. Ça donne un peu de frustration. C’est pour ça que nous avons essayé de vite basculer sur le match du Racing. Malgré tout, on a vu des bonnes choses. On a vu que lorsqu’on arrivait à respecter le plan de jeu on réussissait à mettre à mal les défenses. Mais, là, ce week-end, c’est un gros morceau qui arrive. Les cadeaux et points gratuits que nous avons donnés à Lyon, avec ce genre d’équipe, ça fait vite des points. On sait à quoi s’attendre.
Comment avez-vous préparé pour recevoir une équipe complète et sûre de ses forces, malgré l’absence d’internationaux (Antoine Gibert, Nolann Le Garrec, Cameron Woki, Gaël Fickou, NDLR) ?
On s’est préparés en se basant sur notre jeu. On veut maîtriser tout ce qu’on va faire samedi. Et, surtout, nous essayons de nous habituer à ne pas faire de cadeaux. Il faut se jeter sur tous les ballons, être en place sur les turnovers, etc. Le Racing est une équipe qui propose beaucoup de jeu, donc en termes de défense, ce que nous avons travaillé a été assez copieux. Mais j’ai l’impression qu’on est en place.
Contre Lyon, les difficultés en touche ont été remarquables, mais il ne faut pas tout remettre en question.
Ces derniers temps, vous avez été en difficulté sur les touches. Vous, en tant que sauteur, comment expliquez-vous ces difficultés ?
Le match contre Lyon n’a pas été bon dans ce secteur, mais, ce qui a été positif, c’est qu’on a su réagir, on ne s’est pas effondrés. Parce que la première mi-temps a été difficile en touche, mais en seconde on a su trouver des solutions. C’est un bon point. Mais je ne pense pas que ce soit un problème récurrent depuis le début de saison. On manque de régularité, c’est vrai, mais il faut aussi souligner quand les équipes font un bon travail défensivement, et ç’a été le cas avec Lyon. Pendant les matches de Challenge Cup, on se disait qu’on avait deux gros matches en championnat qui arrivait en termes de défense et de touche. On a difficilement passé celui de Lyon. Là, nous avons œuvré cette semaine pour mieux peser sur le match face au Racing.
Avec votre retour et celui de Mathieu Tanguy dans le groupe, cela donne plus d’options sur les lancers en touche, face au meilleur alignement du championnat…
Ça donne des options en plus, c’est vrai, mais c’est à nous de bien les utiliser, d’être justes et précis dans ce que nous faisons. Il faut aussi trouver des automatismes : nous avons la chance d’avoir une équipe compétitive avec plus de joueurs que les autres années, donc il y a plus de rotations. Mais on travaille pour cela. Et je le répète, contre Lyon, ces difficultés ont été remarquables, mais il ne faut pas tout remettre en question. Il n’y a pas de quoi s’affoler.
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