Lors du Tournoi des 6 Nations, qui commence ce vendredi 2 février, l’USAP devra faire face à l’absence de deux titulaires au poste de pilier droit et à l’arrière. Malgré la marge dont disposent les Catalans, il pourrait y avoir des raisons de s’inquiéter, mais l’USAP est moins touchée que ses adversaires lors des week-ends de doublons : le Racing 92, La Rochelle et Toulouse. Il y a peut-être une opportunité à saisir…
Trois matchs, trois défaites, zéro point, cinq essais marqués, seize encaissés. La dernière fois que l’USAP s’est retrouvée privée de ses internationaux, ça avait été un désastre. Les Catalans restés près d’Aimé-Giral avaient entamé leur saison de la pire des manières. Il a fallu que Seilala Lam, Tommaso Allan et Pietro Ceccarelli revêtent le maillot sang et or pour que l’USAP retrouve des couleurs. Et c’est grâce au retour de Marvin Orie, Ignacio Ruiz et surtout Jerónimo de la Fuente qu’elle a fini par gagner (26-22 contre Toulon).
Ce n’était pas un hasard. Le staff catalan ne l’a pas caché : le retour des internationaux a apporté de la rigueur, de la qualité, de la quantité et du talent à un groupe en manque de confiance et de repères. D’autant plus que l’USAP était l’une des équipes de Top 14 les plus représentées lors des demi-finales de la dernière Coupe du Monde, avec quatre internationaux répartis entre les différents clubs. Cela s’explique notamment par l’élimination précoce des Bleus.
Depuis lundi et le début de la préparation pour le prochain Tournoi des 6 Nations, la situation est un peu moins tendue. Seuls Tommaso Allan et Pietro Ceccarelli ont rejoint l’Italie. Seulement deux joueurs, sans compter Posolo Tuilagi qui passera quelques jours à Marcoussis. Mais ce sont deux éléments clés. Allan a été titulaire huit fois en Top 14 sur neuf possibles depuis la fin de la Coupe du Monde. Ceccarelli a disputé les neuf matchs, dont six en tant que titulaire.
Il est donc possible que Gonzalo Quesada et l’Italie libèrent les Catalans lors des week-ends où la Squadra Azzurra ne joue pas. L’USAP devra alors se passer de son pilier droit et de son arrière face au Racing 92 (3 février), La Rochelle (24 février) et Toulouse (9 mars). Trois équipes beaucoup plus touchées par cette période de doublons. Le Racing devra se passer de six joueurs : Gaël Fickou, Cameron Woki, Nolann Le Garrec, Antoine Gibert, Thomas Laclayat et les Gallois Will Rowlands. La Rochelle sera privée de cinq cadres : Grégory Alldritt, Uini Atonio, Jonathan Danty, Reda Wardi et Paul Boudehent. Et Toulouse devra faire sans neuf potentiels titulaires (Marchand, Mauvaka, Baille, Aldegheri, Meafou, Cros, Roumat, Lebel et Ramos), en plus de la blessure d’Anthony Jelonch et de l’absence potentielle d’Antoine Dupont, qui reviendra d’une étape de rugby à 7 avec l’équipe de France à Los Angeles.
De plus, à domicile, l’USAP a de quoi croire en un exploit. Même si l’année dernière, lors de la période de doublons, les Catalans (remaniés) ont été sévèrement battus 43-7 à Bordeaux, qui était privé de Falatea, Buros, Jalibert et Moefana, cette année ils abordent cette période avec plus de certitudes.
Pour espérer réaliser un exploit, l’USAP devra également espérer que parmi les six joueurs libérés par Fabien Galthié et son staff, conformément à la nouvelle convention entre la FFR et les clubs professionnels, la plupart ne rejoignent pas les rangs de leur adversaire du week-end. Si certains ne posent pas trop de soucis, la présence d’Antoine Gibert ou Thomas Laclayat avec le Racing est envisageable, tout comme celle d’Alexandre Roumat et Matthis Lebel lors de la réception du Stade Toulousain.
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