Mardi, à la veille de l’annonce officielle de la liste du XV de France pour le Tournoi des 6 Nations, Patrick Arlettaz a pris son téléphone pour appeler certains joueurs de l’équipe et leur annoncer leur sélection en Bleu.

Depuis le 1er janvier, Patrick Arlettaz a officiellement commencé ses missions au sein du XV de France. Et ce mardi, l’ancien manager de l’USAP, désormais entraîneur en charge de l’attaque du XV de France, a eu la responsabilité d’annoncer les bonnes nouvelles aux joueurs sélectionnés.

Chez nos confrères de L’Équipe, les deux néophytes Antoine Gibert et Nicolas Depoortère ont expliqué avoir appris la nouvelle via un coup de téléphone du coach catalan. Le pourvoyeur de bonne nouvelle. « Patrick Arlettaz m’a appelé mardi après-midi. J’étais très stressé, mais au final, il y a eu cette bonne nouvelle et j’étais vraiment beaucoup trop content. C’est incroyable, assure Antoine Gibert, l’ouvreur du Racing 92. J’ai coupé le micro et gesticulé dans tous les sens. Je n’allais pas crier parce que Stuart Lancaster (le manager du Racing, NDLR) était à côté. J’étais juste surexcité. J’étais très, très, trop content. Le coup de fil de Patrick n’a pas duré très longtemps. Il voulait surtout m’annoncer la nouvelle. C’est aussi nouveau pour lui, je suppose. »

En effet, c’est un tout nouveau rôle qu’endosse Patrick Arlettaz aujourd’hui. À partir de ce lundi 22 janvier, il découvrira son nouveau groupe, composé des meilleurs joueurs du monde à leur poste. Un groupe que va également rejoindre Nicolas Depoortère (21 ans), le jeune centre de Bordeaux-Bègles. Lui aussi, dans une interview accordée à L’Équipe, a avoué avoir reçu un coup de téléphone d’Arlettaz pour lui annoncer la bonne nouvelle. « J’essayais de ne pas me mettre de pression, même si je voulais vraiment être dans cette liste. J’attendais, j’attendais… Et on m’a appelé mardi après-midi. J’étais le plus heureux. C’est Patrick Arlettaz qui me l’a annoncé. Il m’avait envoyé un message quand j’étais au club et il m’a rappelé avant qu’on monte dans l’avion à Bordeaux pour me dire que j’apparaîtrai dans la liste. J’avais des étoiles dans les yeux, je tremblais un peu. Ça va faire partie des plus beaux jours de ma vie. » « Arlette » fait déjà son effet.

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