L’USAP entame son deuxième bloc de Challenge Cup en se rendant sur le terrain des Ospreys (pays de Galles) ce vendredi à 21 heures. Le troisième ligne Lucas Bachelier espère poursuivre la bonne dynamique entamée en championnat. Une qualification est toujours possible en cas de victoire.
Un huitième de finale de coupe d’Europe, ce n’est pas tous les jours. Ça fait dix ans pour l’USAP. C’est un match important vendredi ?
C’est une belle occasion car nous ne jouons pas souvent des matchs à élimination directe. Ce serait bien de se qualifier cette année, compte tenu de la bonne dynamique en championnat. C’est toujours plus facile de reprendre le championnat en ayant remporté les deux matchs de coupe d’Europe et en ayant montré un bon niveau de jeu. Dans la continuité du travail effectué, nous aimerions réaliser deux belles performances.
À quoi vous attendez-vous face à un adversaire coriace, à 21 heures, en plein mois de janvier au pays de Galles ?
Il fera un peu froid. Nous connaissons les conditions climatiques qui sont un peu différentes d’ici, surtout avec cette vague de froid. Ensuite, c’est une équipe galloise qui joue beaucoup, qui propose beaucoup de jeu car elle aime avoir le ballon. À nous de répondre présents, de tenir nos séquences en défense et d’imposer notre jeu en attaque.
A priori, c’est un match pour vous. Le froid, le combat…
Ça me rappellera un peu la montagne (il est originaire de Porta, NDLR). Mais cela fait longtemps que je n’ai pas joué là-haut donc je pense que je vais avoir un peu froid quand même. J’espère que nous allons réaliser un bon match, nous régaler et si possible ramener la victoire.
Il y a une dynamique à maintenir après ces bonnes dernières semaines ?
Nous avons eu un début de saison un peu compliqué. Même si nous changeons de compétition, il faut maintenir notre niveau au maximum, que ce soit avec les joueurs qui ont moins de temps de jeu ou ceux qui enchaînent.
Sur quoi avez-vous axé le travail à l’entraînement cette semaine ?
Rien de particulier. Nous continuons à nous focaliser sur nous et nos bases. La mêlée, la touche, c’est la base de tout. Avec de bonnes fondations, nous pouvons rivaliser n’importe où. Nous allons essayer d’avoir une bonne défense, une bonne conservation du ballon et jouer notre jeu pour ne pas avoir de regrets à la fin du match.
Personnellement, comment vivez-vous cette saison avec un peu moins de temps de jeu (268 minutes en Top 14) ?
Nous avons un effectif plus important, donc il y a un peu plus de rotation. Mais lorsque j’ai la chance de jouer, je suis très content. Le reste du temps, nous sommes là pour travailler avec l’équipe pendant la semaine. Il y a des joueurs qui jouent un peu moins cette année, mais ils sont toujours présents toute la semaine et tirent l’équipe vers le haut. Il est important d’avoir un groupe de 40/45 joueurs qui travaillent ensemble pour obtenir de bons résultats chaque week-end. Ensuite, je me régale forcément davantage lorsque je suis sur le terrain. Cette année, je joue un peu moins, mais l’important est de réaliser de bons matchs lorsque l’on fait appel à moi et d’être présent pendant la semaine pour faire progresser l’équipe.
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