Avec l’opportunité de remporter un troisième match consécutif, cette fois contre un concurrent direct, et avec des adversaires (Lyon et Montpellier) qui auront des oppositions difficiles, l’USAP peut réaliser une belle performance.
Avant d’entamer ce troisième bloc du Top 14, court mais intense, pendant les vacances de Noël, Franck Azéma avait souligné son importance. Avec deux matchs à domicile contre des adversaires directs (Oyonnax) ou potentiels (Bayonne) et un seul déplacement, il fallait marquer des points. Pour ne pas être distancé et pour contrer la reprise de Montpellier.
Aux deux tiers du chemin, les Catalans ont fait le travail. En remportant le premier match avec le bonus, une première en près de deux ans, contre Bayonne juste avant Noël, ils se sont mis dans de bonnes conditions pour se rendre à Castres sans pression. Et cela a fonctionné. La victoire à la dernière seconde (13-17) a donné à l’USAP un peu d’air au classement et même l’espoir, en cas de victoire contre Oyonnax, de quitter la treizième place samedi 6 janvier vers 19 heures, au coup de sifflet final. Voire mieux.
Dans le bon wagon
Mieux encore, car ce qui aurait pu être un scénario catastrophe au départ (victoire d’Oyonnax, Lyon et Bayonne et point bonus défensif pour Montpellier) s’est transformé en belle opération avec la victoire à l’extérieur à Castres, où peu d’adversaires réussiront à gagner. Au classement, Perpignan est passé de sept points de retard sur la douzième place (et la onzième) et seulement un point d’avance sur la dernière place, à une marge de trois points de moins sur ses deux prochains adversaires (Oyonnax et Lyon) et une avance de cinq points sur Montpellier. Non négligeable.
Il est clair que dans ce championnat à quatre, qui pourrait s’élargir à six avec Clermont et Bayonne qui continuent de souffrir, la pression des résultats s’est inversée ce week-end. Au classement britannique, l’USAP est repassé devant Oyonnax, qui a un match de plus à domicile. Lyon a remporté de justesse contre Montpellier et ne s’est pas vraiment rassuré. Et avec un déplacement prévu samedi à Toulouse, il est difficile d’avoir confiance. Les Héraultais, quant à eux, vont mieux. Ils ont pris cinq points lors des deux derniers matchs. Mais ils sont déjà en retard et pourraient se retrouver à 9 ou 10 points de l’USAP en cas de scénario défavorable le week-end prochain, où ils affrontent Toulon.
En résumé, au niveau comptable, il est encore difficile de voir clairement. Mais alors que la mi-saison approche (il reste deux journées), l’USAP a toutes les cartes en main pour entamer la phase retour dans de bonnes conditions. Le chemin vers le maintien est encore long, mais il passe par une victoire contre Oyonnax samedi prochain…
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