Les témoignages se multiplient à l’approche du départ de Patrick Arlettaz, manager de l’USAP. Anciens coaches, coéquipiers ou adversaires, tous ont une vision différente de celui qui aura été un joueur comme un entraîneur toujours guidé par une certaine vision du jeu.
Christian Lanta, ancien manager de l’USAP, se souvient de sa relation affective avec Patrick Arlettaz, remontant à ses débuts en équipe de France universitaire. Lorsqu’il a fallu trouver une solution à l’USAP en 2016, c’est vers lui que Lanta s’est tourné en raison de son intérêt pour un jeu offensif et riche. Les deux hommes partagent les mêmes valeurs et une grande écoute l’un pour l’autre.
Richard Dourthe, ancien coéquipier en équipe de France et consultant pour Canal +, décrit Arlettaz comme un passionné de rugby authentique, qui ne cherche pas à jouer un rôle. Il se souvient de son propre père le comparant à Arlettaz en raison de leur attitude similaire sur le terrain.
Paul Foussat, entraîneur qui a lancé Arlettaz en équipe première à l’USAP, se souvient d’un garçon attachant qui demandait énormément la balle et sollicitait beaucoup son ouvreur. Il avait déjà un gros caractère et ne se contentait jamais de peu.
Laurent Arbo, ancien coéquipier à l’USAP, se souvient de leur début ensemble en première, où ils étaient les deux « minots » du groupe. Arbo se rappelle qu’Arlettaz était un joueur talentueux et le meilleur quand il le décidait. Ils se sont retrouvés à Montpellier, où Arlettaz a été son entraîneur, et Arbo se souvient qu’il n’a jamais été tendre avec lui.
Enfin, Marc Tamon, capitaine d’Arlettaz lorsqu’ils ont été champions de France avec les juniors en 1992, se souvient d’un garçon doué, facile à vivre et cool, mais également intelligent, sautant haut et courant vite. Il rappelle sa passion pour l’USAP qui transpire en permanence, et son palmarès international unique, avec une sélection et deux essais.
Tous ces témoignages soulignent la personnalité passionnée, authentique et talentueuse de Patrick Arlettaz, qui aura marqué l’histoire de l’USAP.
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