Après une défaite à Castres (26-16), le manager de l’USAP s’est exprimé sur ce qui attend l’équipe catalane samedi prochain à Grenoble pour le barrage.
On le savait, on s’y attendait. Il ne reste plus que 80 minutes pour sauver l’USAP en Top 14.
Nous aurions préféré éviter ce match d’accession, mais nous savions, vu notre situation au début de l’année, que cela pouvait arriver. Ce soir, à Castres, nous savions que nous n’avions pas notre destin entre nos mains et nous nous doutions du résultat à Pau. Ce qui était important, c’était de faire un bon résultat pour que ceux qui allaient jouer la semaine prochaine puissent avoir une répétition, qu’ils soient sérieux dans l’engagement, qu’il n’y ait pas de blessés ni de cartons et que nous ayons également préservé une moitié d’équipe pour l’access.
Votre adversaire sera Grenoble…
Maintenant, nous n’avons pas le choix. Nous devons gagner ce dernier match. Nous savons que cela sera immensément dur. Nous savons que cette équipe de Grenoble a fait une saison merveilleuse, qu’elle est sur une bonne dynamique, qu’elle jouera devant son public et qu’elle n’aura rien à perdre. Nous nous attendons à un match très difficile. Mais c’est au moins un match où nous aurons notre destin entre nos mains. Nous devons nous servir de nos dernières prestations. Nous savons que les joueurs ne lâcheront rien. Si nous ressemblons à l’équipe que nous avons été toute l’année, nous aurons des chances de nous en sortir.
Comment allez-vous gérer la semaine ?
Nous avons préservé pas mal de joueurs pour Castres, mais ils sont venus avec nous pour ne pas se quitter pendant 10 jours. Demain (lundi 29 mai), ce sera récupération pour tout le monde. Mardi, ceux qui ont joué seront encore un peu en récupération et ce sera quelque chose qui ressemblera plus à du rugby en courant pour les autres. Jeudi, nous aurons un entraînement en intensité avec tout le monde.
Vous avez regardé la finale de Pro D2. Quels enseignements en tirez-vous ?
L’access ne ressemblera absolument pas à ça. Grenoble aura davantage le visage qu’ils ont eu pendant toute la saison. Ils n’auront rien à perdre, donc ils seront décomplexés. Beaucoup de jeu, d’offloads, de vitesse, d’initiative… Tout ce qui n’a pas été le cas samedi où l’enjeu a pris le pas sur le jeu. C’était une finale très fermée. Crispée. Il faut s’attendre à voir le Grenoble qu’on a vu pendant les 8 mois de compétition.
Ce sera à 21 h, cela change quelque chose ?
La seule chose que cela change, c’est que nous devions partir jeudi, ce sera finalement vendredi matin. Ce match contre Castres était une belle répétition aussi en termes d’horaires. Pour les supporters, c’est évidemment très dommage, mais je suis persuadé que cela ne les freinera pas. Nous avons de nouveau eu un accueil merveilleux au stade à Castres. Si la semaine prochaine, nous avons le même accueil, les supporters auront fait leur boulot et ce sera à nous de faire le reste.
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