L’USAP, 13e du championnat, est contrainte de jouer un match de barrage pour sa survie en Top 14, malgré autant de victoires que Pau, 12e. La différence se situe dans le nombre de bonus gagnés. Sur les 26 rencontres disputées, les Catalans n’en ont récolté que trois, contre dix pour les Béarnais. Tom Ecochard, le demi de mêlée de l’USAP, analyse la situation avec lucidité et clarté : « Il faut prendre des bonus offensifs quand on gagne et des bonus défensifs quand on perd. C’est la loi de ce championnat. On a perdu des matches bêtement à l’extérieur et on a souvent lâché des bonus défensifs. Aujourd’hui, ça nous coûte un maintien direct. »
L’USAP a été capable de briller à domicile comme à l’extérieur, mais elle n’a pas su capitaliser suffisamment sur ses bonnes performances. Elle n’a en effet obtenu que trois bonus défensifs, contre aucun bonus offensif en dix matches. Cette situation est révélatrice d’une équipe qui a souvent dû se battre pour gagner, sans jamais avoir la partie facile. Si l’USAP doit jouer sa survie sur un match de barrage contre Grenoble le 3 juin, c’est bien parce qu’elle n’a pas réussi à glaner quelques bonus supplémentaires.
Des leçons doivent être tirées de cette saison pour l’avenir. Si l’USAP se maintient en fin de semaine, les dirigeants et le futur manager, Franck Azéma, devront bâtir une équipe capable de gagner plus de matches, mais aussi de remporter beaucoup plus de bonus. Le bilan de la saison ne doit pas être oublié pour éviter les sueurs froides d’un barrage l’année prochaine.
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